Pollution intérieure : ta maison pue plus que la rue
- Zieba Coaching
- 16 juin
- 2 min de lecture
On croit souvent que la pollution, c’est dehors.
Les voitures, les usines, les pots d’échappement.
Mais selon plusieurs études sérieuses, l’air intérieur peut être 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur.
Et dans certaines conditions, plus toxique que la fumée de cigarette.
Le vrai danger est dans le salon
Ce n’est pas une formule choc.
C’est une réalité mesurée.
Les coupables ?
Lessives parfumées
Adoucissants
Bougies parfumées
Désodorisants d’intérieur
Produits nettoyants industriels
Sèche-linge (surtout avec adoucissant ou lingettes parfumées)
Tous ces produits libèrent des COV (composés organiques volatils), des gaz invisibles qui :
Restent longtemps dans l’air
S’infiltrent dans les tissus
Finissent dans les poumons
Certains COV sont cancérigènes probables.
D’autres favorisent l’asthme, la fatigue, ou perturbent les hormones.
Nos parents aéraient tous les jours
Ouvrir les fenêtres le matin.Changer l’air. Laisser circuler le vent.
C’était simple. Instinctif.
Aujourd’hui, on vit dans des maisons mieux isolées mais moins ventilées.
On désodorise à l’aveugle et on enferme tout ça dans une bulle chimique.
Résultat ?
L’air qu’on respire en dormant, en mangeant, en vivant… est souvent plus toxique que l’air du périph.
5 gestes simples pour purifier l’intérieur
Aérer 10 à 15 minutes par jour, même en hiver
Éliminer désodorisants, bougies parfumées, sprays textiles
Privilégier produits ménagers bruts : vinaigre, savon noir, bicarbonate
Limiter les lessives ultra-parfumées
Ventiler pendant et après le ménage, limiter le sèche-linge parfumé
Une question à se poser
“Si ce produit n’est pas bon à avaler, pourquoi le respirer 8h par nuit ?”
La pollution extérieure, on ne la contrôle pas.
Mais chez soi, on a le choix.
Et parfois, respirer mieux, c’est juste arrêter d’empoisonner l’air qu’on croit purifier.
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