Tom Zieba – Ce qu’on n’a jamais raconté dans un post
- Zieba Coaching
- 15 mai
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 mai

On ne l’a jamais vraiment dit.
Pas parce que c’était secret.
Mais parce que ça ne rentrait
dans aucune case.
Pas en story. Pas en bio. Pas en post.
Tom, ce n’est pas un “profil”.
C’est un parcours. Un terrain.
Une respiration.
Chez lui, le sport n’a jamais commencé. Il a toujours été là.
Greg s’entraînait. Tom suivait.
Il ne savait pas encore lire, mais il montait déjà des cols, en vélo, en trail, en silence.
Le sport, ce n’était pas une activité. C’était une manière de vivre.
Ils passaient leurs week-ends dehors, dans le jardin, entre la cabane, les herbes hautes, les chemins de terre.
Et parfois, ça finissait sur une ligne de crête.
À 8 ans, il traverse les Albères à pied

Du Perthus à Banyuls.
Presque 40 km. Du D+, du caillou, du vent.
Il monte les côtes en courant, descend en marchant, et alterne sur le plat. Naturellement.
Sans plan. Sans pression. Sans chrono.
C’était fluide. C’était évident.
On avait prévu plusieurs points de chute.
Mais on a continué.
Simplement parce que c’était possible.
C’était un samedi comme les autres.
La vie tend parfois un fil. Encore faut-il le saisir. Le déclic.
Tom déborde. Pas juste d’énergie. D’instinct. De perception. De trop-plein.
À l’école, ça devient un problème. Mais chez lui, on sent que ce n’est pas une case médicale.
C’est un signal.
Et à ce moment précis, un fil se tend. Alain du Maroc entre dans sa vie.
Pas en blouse blanche. Pas avec des protocoles. Mais avec une écoute, une lecture, une proposition.
On nettoie. On allège. On relance. L’alimentation change.
Le rythme s’apaise. Le corps respire. L’esprit se pose.
Les proches le voient. Mais surtout : Tom le sent. Et ce socle-là, il ne l’a plus jamais quitté.
Ce qu’on ne pouvait pas imaginer, ce jour-là, c’est que dix ans plus tard, Alain serait encore là, et qu’il contribuerait à forger un jeune champion.
“Pas adapté.” “Pas assez bon.” Et pourtant…
Avant d’intégrer AquaSports, Tom est licencié au Triathlon Catalan.
Il s’entraîne avec Richard Laidlow, le père de Sam Laidlow, qui deviendra quelques années plus tard champion du monde de triathlon longue distance.
À 8 ans, Tom fait un test Cooper en moins de 16 minutes.
C’est noté. Pas célébré. Mais à l’intérieur, une graine s’est plantée.
En CM2, il veut intégrer la section sportive d’AquaSports.
Il sait ce qu’il veut. Il veut s’entraîner sérieusement. Structurer ce qu’il ressent déjà.
Mais sa maîtresse s’y oppose.
“Trop agité, pas adapté au système, niveau trop faible, il n’y arrivera pas.”
Ses parents insistent. Ils tiennent bon. Et Tom finit par entrer.
6e, collège Olibo. Section sportive AquaSports.
À partir de là, tout devient naturel.
Il s’entraîne avec des lycéens. Il encaisse. Il ne triche pas. Il avance.
À l’école ? 15 de moyenne sans ouvrir un cahier. Il préférait apprendre la vie … en pédalant.
Il ne cherche pas à prouver. Mais à ceux qui n’y croyaient pas, il donne une réponse sans bruit : il est devenu le pionnier que sa maîtresse n’a pas voulu laisser rêver.
Aujourd’hui, les rôles ont tourné. Mais pas le lien.
Aujourd’hui, ses entraînements passés sont devenus son point d’ancrage.
Greg est désormais le coach référent de la section sportive AquaSports.
Et Tom, quand il revient dans le sud, il passe s’entraîner avec les jeunes. Il nage avec eux. Il roule. Il court.
Il est accueilli comme un grand frère. Un exemple tangible.
Quelqu’un qu’on peut toucher… mais dont on sent qu’il a construit quelque chose de spécial.
La saison minime – celle qui bascule tout.
Le confinement met tout à l’arrêt. Les compétitions sautent. Les groupes tournent au ralenti.
Même la section AquaSports subit le contrecoup. Mais Tom, lui, ne s’éteint pas. Il ne cherche pas à tenir. Il veut construire.
Il dit à son père :
“Je veux m’organiser. Je veux comprendre. Je veux faire les choses comme les pros.”
C’est à ce moment-là qu’il commence à s’entraîner avec Alain Rivière.
Un coach structurant. Une explosion immédiate.
Alain fait partie de l’équipe Zieba Coaching. Il a travaillé avec des jeunes qui ont gagné les régionaux, les interrégionaux, et certains ont même signé des records de France.
C’est un coach de terrain. Silencieux. Ultra précis. Il ne pousse pas. Il cadre. Il oriente. Il déclenche.
Et avec Tom, ça prend immédiatement. Il passe de coureur sans repère à véritable performeur.
CROSS – Départ vers les podiums
Jusqu’à présent, Tom n’avait jamais rien fait en championnat. Il courait. Il encaissait. Il aimait ça. Mais il n’avait pas brillé. Et puis tout s’aligne.
Il gagne les départementaux.
Puis les régionaux.
Puis les interrégionaux.
Il ne vient pas pour surprendre.
Mais il impose le sérieux.

DUATHLON – Même logique
La même année, il bascule sur le duathlon.
Il gagne les régionaux.
Puis les 1/2 finales des championnats de France.
Il se présente aux championnats de France, avec la même rigueur. Pas dans la peau du favori.
Mais dans celle du mec qui n’a rien volé.
CHAMPIONNAT DE FRANCE - Une course, un moment qu’on n’oublie pas.
Le départ est compliqué.
À la fin de la première course à pied, il est 40e, avec 1 minute 30 de retard.
Mais à vélo, il renverse tout. Il recolle au groupe de tête.
Et grâce aux pédales Thomson, il sort rapidement du parc à vélo, gagnant quelques secondes précieuses.
Il enchaîne la course à pied, solide. Et remonte, un à un, ses concurrents.
7e place. Une course propre. Franche. Une révélation
Vidéo : https://www.facebook.com/share/v/1AAPBqdnMA/ Une année blanche. Et une autre pour tout reprendre.
Après sa 7e place aux championnats de France minime, Tom change de catégorie.
Il entre en cadet, prêt à confirmer.
Mais la saison ne commence jamais. Un jour à vélo, une factrice lui grille la priorité.
Choc. Impact. Bras cassé.
Il continue pourtant à s’entraîner, même avec le plâtre. Mais peu à peu, la fatigue s’installe. Les sensations disparaissent.
Et le diagnostic tombe : mononucléose.
La saison est quasiment blanche. Pas de France. Pas de référence.
Juste une longue période de silence et de régénération.
Mais il ne lâche rien. Et l’année suivante, il revient plus fort.
La saison suivante. Celle du calme et de la maîtrise.
Tom regagne les régionaux de cross. Puis les interrégionaux.
En duathlon, même logique : régionaux gagnés, 1/2 finales France maîtrisées.
Et aux championnats de France, il refait exactement la même course qu’en minime.
Même stratégie. Même régularité. Même 7e place.
Mais cette fois, ce n’est pas une surprise. C’est une signature.
Il ajoute à cela une 4e place sur les championnats de France de triathlon longue distance.
Un triathlon exigeant, complet, sans artifice. Et il montre qu’il est là pour durer.
Le Khaïma – le lieu où un garçon devient un homme.
Après cette saison, Tom part au Khaïma, au Maroc.
Un lieu autonome, créé par Alain, son coach (vélo et hygiène de vie), à l’écart de tout. Sans onde. Sans déchet. Sans excuse.
Plusieurs semaines. Pas un stage. Une immersion.
Il y rencontre Alain, physiquement, pour la première fois.
Et quelque chose bascule.
Alain – le coach que tu ne rencontres qu’une fois dans ta vie.

Alain n’a rien d’un coach classique.
Mais il est coach, bâtisseur, guide.
Ancien triathlète de haut niveau, il a terminé 3e du Half Ironman de Lanzarote, juste derrière Stephen Bayliss, à l’époque le meilleur nageur du circuit pro.
Mais ce que les gens retiennent, c’est qu’il a couru cet Ironman… en claquettes.
Pas pour le style. Pour la cohérence.
Alain vit pieds nus, proche du sol. Il s’entraîne sans filtre, sans confort parce que son corps connaît la réalité.
Ce qu’il a vécu ?
A marché à travers l’Europe, sans carte, sans argent, avec pour seule boussole : le ressenti
A dormi des mois dans une grotte, sans électricité ni eau courante
A vécu sans téléphone ni écran pendant des mois, volontairement
A pratiqué des jeûnes longs (jusqu’à 21 jours) en pleine nature
A marché 50 km/jour en silence intégral, pour observer ses réactions nerveuses
A traversé des zones de montagne sans tente ni sac de couchage
A remonté seul une rivière pendant plusieurs jours, avec alimentation minimale
A couru des Ironman sans équipement classique, pour tester la capacité d’adaptation réelle du corps
Il ne vend pas une méthode. Il reconnecte à l’essentiel.
Aujourd’hui, il encadre au Khaïma, mais aussi dans l’équipe Zieba Coaching, ceux qui veulent vraiment retrouver leur énergie, sans triche, sans poudre magique, sans surentraînement.
Un soir, au Khaïma, après une grosse sortie à vélo, il regarde Tom. Et il dit, simplement : “Dans un an, tu rouleras comme les meilleurs de ta catégorie.”
Pas un conseil. Pas un défi. Une phrase. Semée.
Et Tom, fidèle à lui-même, ne répond rien. Il rentre. Et il roule.
“Dans un an, tu rouleras comme les meilleurs de ta catégorie.”
30 heures d’entraînement par semaine.

Aujourd’hui, Tom enchaîne les semaines à 400, 450, parfois 500 km de vélo.
Pas au hasard. Sous la structuration d’Alain du Maroc , qui l’accompagne sur la partie cycliste, avec une méthode construite, progressive, exigeante.
Pas de discussion. Pas d’approximation.
C’est son cadre. Sa norme.
Il ne cherche pas à impressionner.
Il cherche à construire.
🇫🇷 Championnat de France 2025 – la course en tête, la chute, le respect.
France junior de duathlon. Tom est devant. Pas pour suivre. Pas pour provoquer. Pour faire sa course.
Il attaque. Il relance. Il imprime du rythme. Pas une fois. Plusieurs fois. Jusqu’au dernier virage.
À la reprise de pédalage : chute. Il se relève. Mais la course est terminée.
Ce jour-là, il n’a pas signé un résultat. Mais il a montré un niveau. Et il a fait vibrer ceux qui regardaient.
Le live s’en souvient. Ceux qui ont vu savent.
Et autour de l’effort, il construit aussi un modèle.
La pêche – obsession calme.
Il a longtemps dit :
“Je pense que je suis meilleur en pêche qu’en triathlon.”
Et il ne rigolait pas.
Quand il s’est plongé là-dedans, c’était comme dans le sport : technique, observation, répétition, stratégie.
Il étudiait les vents, les appâts, les comportements. Il notait. Il testait. Il corrigeait. C’était presque une obsession mais une obsession calme comme tout ce qu’il fait.
Les drones – maîtrise complète.
Vers 16–17 ans, il se passionne pour les drones mais pas comme un consommateur comme un constructeur.
Il crée son propre drone, pièce par pièce dans sa chambre, il soude, il code, il programme.
Autodidacte total.
Et très vite, il ne pilote pas pour jouer, il pilote pour agir.
Aéro Clean Drone – l’entreprise.
Aujourd’hui, il est co-gérant de Aéro Clean Drone, une entreprise officielle, légale, structurée.
Ils proposent une solution de nettoyage de toitures et panneaux solaires par drone, à haute efficacité et sans danger. Ils travaillent avec des clients réels. Sur le terrain.
Et Tom fait tout ça… en parallèle de ses 30 heures d’entraînement par semaine. Mais il n’en parle pas parce que c’est normal pour lui d’avancer en sous-marin
Troyes – une nouvelle base, un nouveau rythme
Tom quitte le sud. Il s’installe à Troyes. Nouveau décor. Nouveau quotidien.
Mais la même ligne intérieure.
Il est accueilli par le TOS Triathlon, un club structuré, ambitieux, où le travail compte plus que l’étiquette.
Très vite, il connecte avec deux figures clés :
Laly Porentru, et Bastien Michon.
Raphaël – un entraîneur qui ne cherche pas des clients. Mais des trajectoires.
Derrière eux, il y a Raphaël Porentru. Coach de terrain. Préparateur mental. Président du TOS natation.
C’est lui qui encadre le petit groupe d’élite, composé de Tom, Laly et Bastien.
Mais Raphaël, ce n’est pas juste un formateur. C’est un bâtisseur de parcours.
C’est lui qui a accompagné sa fille Laly Porentru depuis ses débuts jusqu’à :
Recordwoman de France du 5 km U18 et U20
5e aux Championnats d’Europe de triathlon
Multiple championne de France en duathlon et triathlon
Il a fait ça sans la pousser. Juste en lui donnant un cadre lisible, solide, inspirant.
Et aujourd’hui, il reproduit ce cadre, à petite échelle, avec ceux qui sont prêts à s’y engager.
Tom y a trouvé une stabilité. Une structure. Une écoute. Et surtout : une ambiance de performance… sans tension.
Aujourd’hui, l’équipe est claire. Et elle fonctionne.
Autour de lui, Tom n’a pas un staff. Il a une synergie organique.
Greg – coordination, recul, vision globale
Alain du Maroc – vélo, hygiène de vie, vitalité profonde
Alain Rivière – course à pied, exigence, transmission
Raphaël Porentru – stratégie, terrain, ancrage mental
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